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Titre :	Maîtresse d'homme marié
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :	Lemercier, Eugène ; Klotz, Georges
Interprète(s) :	Lemercier, Eugène
Fichier audio :
Photo(s) :
Support d'enregistrement :	Cylindre
Format :	Inter (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :	Paris, France
Marque de fabrique, label :	Pathé
Numéro de catalogue :	2350
Numéro de matrice :	19898P – R
Date de l'enregistrement :	1905
Instruments :	chant homme , piano acc.
Couleur de la pâte :	noir moulé
État :	Exc++
Vitesse (tours/minute) :	150
Matériel employé au transfert :	Archéophone, pointe 2 minutes sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 6kHz
Date du transfert :	12-10-2018
Commentaires :	Texte du contenu ci-dessous. Eugène Lemercier (1862-1939), chansonnier, auteur de revues, de monologues, de saynètes et de chansons.
Texte du contenu :	Maîtresse d'homme marié ! Chansonnette, paroles de Eugène Lemercier, musique de Georges Klotz Paris : E. Meuriot , [1904] Maîtresse d'homme marié, d'Eugène Lemercier dit par l'auteur chez Pathé Frères J'ai pour amant un homme marié Ça prouve que je n'suis pas bégueule Mon amour n'est pas contrarié De ne pas l'avoir à moi toute seule C'est une question de tempérament Y a des femmes qui n'aiment pas le partage Moi j'm'en accommode aisément et j'y touve même mon avantage En fait de sentiments Il me sert fréquemment Un menu confortable Vraiment charmant Ah ! C'est un vrai gueuleton ! Mais lorsqu'elle est à table Sa femme n'a sous le menton Que d'la purée d'croûtons ! Sitôt qu'il est rentré chez lui À sa femme il rend a vie dure Il peut la barber jour et nuit Jour et nuit il faut qu'elle l'endure Moi quand il commence à m'raser Je lui dis mon gros [christocame?]... V'la l'heure, c'est fini d's'amuser Tu vas m'foutre le camp chez ta femme Puis mal réaligné Il retourne près de sa moitié Ça m'évite de l'entendre Souffler, ronfler Lors en flagrant délit Y'a plus mèche de nous prendre Et je me dis "ça me dit D'être en travers du lit" Il m'dit en m'serrant dans ses bras J't'épouserais, Mame, si j'étais libre Eh bien dans le fond moi je n'y tiens pas Mon bonheur perdrait l'équilibre Nos bons moments gourmets variés Finiraient par devenir mornes Et lorsque nous serions mariés C'est moi qui porterait les cornes ! Moi l'bijou, moi l'ange bleu j'deviendrais l'pot-au-feu Partout j'suivrais mon homme Très peu, mon n'veu ! Trop de fois j'ai constaté qu'sa femme était en somme La soupape de sûreté De ma tranquillité !